Le Comité d’organisation du concours Miss Universités Burkina Faso a publié un communiqué officiel ce 1er juin 2025 pour clarifier les circonstances de la destitution de Daphney Aurélie Ouédraogo, ex-2ᵉ dauphine. Contrairement à ce que laisse entendre son message d’excuses, le Comité affirme que cette décision résulte d’une série de comportements graves et incompatibles avec les valeurs du concours.
Peu après la soirée de couronnement, la candidate aurait tenu des propos diffamatoires et irrespectueux sur Snapchat et WhatsApp, accusant le concours de « favoritisme » et insinuant des pratiques douteuses. Le comité cite explicitement ses déclarations, jugées inacceptables par les organisateurs, les membres du jury et l’huissier de justice présents lors de l’évaluation.
Une réunion disciplinaire avant la rupture
Convoquée pour une séance disciplinaire, Daphney Aurélie Ouédraogo aurait reconnu les faits, présenté ses excuses, puis quitté la réunion. Il lui avait été donné 48 heures pour publier des excuses publiques mentionnant les faits réels. Mais, selon le comité, elle aurait publié peu après un message provocateur remettant en cause la légitimité de la sanction.
Face à cet acte jugé comme une récidive, le comité a confirmé sa décision de destitution unilatérale. Il précise que cette mesure a été prise conformément au règlement du concours, et en présence d’un huissier de justice.
Destitution Miss Universités 2025 : la candidate M17 devient 2ᵉ dauphine
En conséquence, le Comité annonce que la candidate classée 4ᵉ, connue sous le numéro M17, occupe désormais officiellement le titre de 2ᵉ dauphine. Le comité remercie le public, les familles et les partenaires pour leur soutien indéfectible, et réaffirme son engagement pour un concours fondé sur la transparence, l’honneur et l’intégrité.
Ce rappel des faits vise à rétablir la vérité face à une tentative de manipulation de l’opinion publique. Le débat est désormais ouvert sur la gestion de la communication des concours de beauté à l’ère des réseaux sociaux.
