Après sa destitution en tant que deuxième dauphine Miss Universités 2025, Daphney Ouédraogo s’est exprimée publiquement dans un long message publié le 1er juin. Dans ses mots sincères, elle revient sur l’incident ayant conduit à la perte de son titre. Elle reconnaît avoir eu une attitude inappropriée lors de la soirée de couronnement. Sa prise de parole témoigne d’un désir fort de tourner la page avec grâce et maturité.
Son message a d’abord été adressé à sa famille, à ses proches, et surtout à sa « mère de cœur », Adja Ouédraogo, à qui elle présente ses excuses. Elle a aussi exprimé son regret envers le comité d’organisation, le jury et ses deux collègues dauphines. La jeune femme reconnaît que quitter la scène précipitamment et ne pas participer aux photos officielles a été une erreur.
Une erreur mais pas une fin
Loin de chercher à se justifier, Daphney assume pleinement ses actes. Elle explique que cette réaction était spontanée, le fruit d’une surcharge émotionnelle. Mais elle insiste : ce concours n’est qu’un passage dans sa vie. Son ambition dépasse le cadre d’un titre, aussi prestigieux soit-il. Elle se dit déterminée à continuer ses actions sociales, à militer pour l’éducation et les droits des jeunes filles.
Elle appelle à ne pas juger trop rapidement, rappelant que derrière chaque faute, il y a une personne en apprentissage. Par cette déclaration, Daphney montre qu’on peut chuter, mais se relever avec courage.
Destitution Miss Universités 2025 : un parallèle avec des scandales passés
Ce genre de situation n’est pas inédit. En 2020, une dauphine d’un concours similaire au Cameroun avait été destituée pour comportement jugé inapproprié. Pourtant, elle s’était réinventée comme entrepreneure sociale. De même, Daphney Ouédraogo semble prête à rebondir et à continuer de servir son pays.
Son message sincère pourrait, avec le temps, restaurer son image. Dans un contexte où les jeunes sont souvent jugés sévèrement, ce geste d’humilité mérite attention.
