Faso Academy revient sur les écrans après une longue pause, marquant ainsi un tournant dans l’univers musical burkinabè. L’émission de téléréalité, qui avait marqué toute une génération, a été officiellement relancée lors d’une cérémonie présidée par le ministre de la Communication, de la Culture, des Arts et du Tourisme, Gilbert Pingdwendé Ouédraogo.
Selon lui, le retour de Faso Academy est un acte de foi envers la jeunesse burkinabè. Après son remplacement par l’émission Prodige, qui n’a pas connu un grand succès, ce come-back était très attendu par le public et les passionnés de musique.
Faso Academy : 48 candidats pour défendre leur talent sur scène
Pour cette nouvelle saison, Faso Academy a retenu 48 candidats à l’issue d’une sélection rigoureuse ayant mobilisé plus de 400 postulants dans tout le pays. Chaque participant devra interpréter trois titres imposés : Ouaga Zeune de Floby, Ropero de Reman et Pananki de Tanya. Afin de garantir un accompagnement de qualité, trois anciens académiciens devenus aujourd’hui des références encadreront les candidats : Greg le Burkimbila, Maï Lingani et Amadou Diabaté dit ATT. Ce dispositif prouve que Faso Academy veut non seulement révéler des voix prometteuses mais aussi offrir une formation artistique complète aux jeunes talents.
Faso Academy : une école artistique et citoyenne pour la jeunesse
Au-delà du divertissement, Faso Academy ambitionne de rester une véritable école artistique et citoyenne. Le ministre a rappelé que la relance de ce programme symbolise la résilience d’un peuple qui continue de chanter et de créer malgré les épreuves. Faso Academy est donc plus qu’une émission musicale : c’est un tremplin pour les futures stars du Burkina Faso et un vecteur d’unité nationale. La compétition débute dès ce dimanche 17 août 2025, à la salle des fêtes de la mairie centrale de Ouagadougou. L’entrée est libre et gratuite, ce qui permettra à un large public de découvrir et d’encourager les nouveaux talents. Le retour de Faso Academy démontre qu’au Burkina Faso, la culture demeure un moteur d’espoir et un ciment pour la cohésion sociale.