Le Festival Baba Village a lancé jeudi son édition 2025 dans une ambiance marquée par la mise en valeur des traditions burkinabè. Dès l’ouverture, plusieurs troupes artistiques ont animé le site avec des prestations destinées à rappeler l’importance de la culture dans la construction sociale. Le festival affirme sa volonté de transmettre des valeurs essentielles à la jeunesse, tout en restant un espace de rencontre entre détenteurs de savoirs anciens et nouveaux talents. Cette dynamique rejoint celle observée lors d’autres événements culturels qui veulent renforcer la transmission intergénérationnelle.
Le Festival Baba Village a réuni des chefs coutumiers, des gardiens de traditions et de nombreux jeunes qui souhaitent mieux connaître leur héritage culturel. L’artiste Floby, promoteur de l’événement, a expliqué que cette édition propose trois jours d’activités riches. Des formations en art culinaire, des spectacles et des animations rythmeront ces journées. Selon lui, ce festival reste un espace où la ville accueille l’esprit du village. Cette approche rappelle d’autres initiatives où modernité et tradition cohabitent pour préserver des savoirs en danger.
Festival Baba Village : une édition soutenue par des figures engagées
La marraine de cette 8ᵉ édition, Adja Amsetou Nikièma, a salué l’engagement des organisateurs. Elle affirme avoir accepté ce rôle, car elle reste très attachée aux pratiques culturelles anciennes qui façonnent encore l’identité collective. De son côté, Dr Jean Noël Bonkoungou, représentant le ministre de la Communication, a rappelé que le Festival Baba Village devient un rendez-vous important. Il rassemble jeunes, femmes, hommes et artistes autour de la convivialité et du respect des traditions. Selon lui, cette cohésion crée une force culturelle utile au développement national.
Le Festival Baba Village propose également des concerts, des expositions et des espaces créatifs ouverts au public. Ces activités donnent à chacun l’occasion de découvrir, mais aussi de valoriser le patrimoine national. Elles encouragent la fierté identitaire tout en renforçant le vivre-ensemble, un élément crucial dans un contexte où les sociétés évoluent rapidement. Le festival se poursuit jusqu’au 23 novembre sur le terrain des Léopards de Saint Camille à Ouagadougou, où les visiteurs peuvent profiter d’une immersion authentique au cœur de la culture burkinabè.









