Intégration culture–tourisme : la Chine et l’Afrique francophone renforcent leur coopération culturelle

L’intégration culture–tourisme progresse fortement grâce au séminaire organisé à Beijing du 02 au 15 novembre, une rencontre qui a réuni trente-six délégués d’Afrique francophone. Les représentants du Burkina Faso, du Mali, de la Guinée, du Gabon, du Bénin, des Comores, de la RDC et de Madagascar ont travaillé durant deux semaines, ce qui témoigne de l’importance accordée au dialogue culturel. Parmi eux, la participation de Madame Safiata Oubda a renforcé la présence burkinabè, puisque la région des Koulsé cherche à valoriser son potentiel touristique. Ce séminaire intervient dans un contexte mondial marqué par la montée de la diplomatie culturelle, une tendance déjà observée lors de précédents forums sino-africains, car les échanges constituent un levier de rapprochement durable entre les nations.

L’intégration culture–tourisme s’est illustrée à travers un programme riche mêlant exposés, échanges et visites de terrain, un choix pédagogique qui a permis une immersion concrète. Les délégations ont découvert le musée de Beijing, un modèle reconnu de préservation et de valorisation patrimoniale, ce qui a offert une base de réflexion utile. Elles ont ensuite visité l’usine de thé de Chizhou et le Mont Jiuhua, deux sites exemplaires montrant comment la Chine concilie attractivité touristique, respect du patrimoine et implication communautaire. Ces exemples rappellent les bonnes pratiques observées dans plusieurs provinces africaines, notamment lorsque les projets touristiques intègrent les populations locales pour renforcer l’appropriation culturelle. Les participants ont ainsi identifié plusieurs pistes pour adapter leurs politiques nationales, car la culture représente un moteur essentiel du développement économique.

L’intégration culture–tourisme a conduit les participants à formuler de nombreuses recommandations, une démarche qui vise à améliorer les prochaines éditions tout en renforçant la coopération bilatérale. Ils ont suggéré d’accorder plus de place aux ateliers pratiques, car une immersion technique permet une compréhension plus précise des méthodes chinoises. Ils ont également souhaité diversifier les visites vers des zones rurales afin d’étudier l’implication directe des communautés dans les projets culturels. Par ailleurs, les avancées numériques doivent être intégrées, puisque l’intelligence artificielle ou la réalité augmentée jouent aujourd’hui un rôle central dans la promotion touristique. Les délégués ont proposé la création de réseaux d’échanges permanents pour maintenir le dialogue, une initiative déjà envisagée lors d’autres forums de coopération. Grâce à cette participation, Madame Safiata Oubda renforce l’expertise burkinabè et conforte la position des Koulsé dans un secteur stratégique.