La polygamie est une pratique courante et acceptée culturellement dans de nombreux pays d’Afrique, y compris au Burkina Faso.
La polygamie au Burkina Faso est légale et officiellement reconnue par le gouvernement. Contrairement à certains pays africains qui ont interdit la pratique, le Burkina Faso ne l’a pas interdite . Il ne discrimine pas les hommes qui ont plusieurs épouses. Selon le Code des personnes et de la famille du pays, un homme peut avoir plusieurs épouses . Mais chaque mariage doit être enregistré et reconnu par le tribunal.
La pratique de la polygamie est souvent économiquement motivée, permettant aux hommes d’avoir une main-d’œuvre domestique supplémentaire et d’augmenter leur pouvoir et leur influence dans la société. En outre, certaines familles considèrent la polygamie comme une source de prestige et de statut social élevé. Cependant, cela peut également entraîner des problèmes financiers pour les hommes, car ils doivent subvenir aux besoins de chaque épouse et de leurs enfants.
Malgré ces avantages perçus, la polygamie peut aussi causer des problèmes sociaux et émotionnels. Les femmes ressentent de la jalousie ou de la rivalité entre elles. Il peut y avoir des conflits familiaux liés à l’héritage et à la succession. De plus, les enfants issus de mariages polygames peuvent se sentir négligés ou avoir du mal à se sentir connectés à leur père . Etant donné que celui-ci peut passer moins de temps avec chaque famille.
Certaines voix féministes et défenseurs des droits des femmes au Burkina Faso ont appelé à une réforme de la législation sur la polygamie. Elle porte atteinte aux droits des femmes en les forçant à accepter une pratique entraîne l’inégalité et la discrimination. Cependant, les partisans de la polygamie affirment que cela fait partie de la culture et des traditions africaines . Il est important de respecter ces coutumes.
En conclusion, la polygamie est une réalité dans de nombreux foyers burkinabè. Bien que certains appels à une réforme de la législation sur la polygamie soient en cours, il semble que cette pratique restera un aspect important de la culture et de la société burkinabè dans un avenir proche.
Sodré Rahimatou
ESC 2100 2334
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