L’accident mortel de Molare continue de secouer la Côte d’Ivoire. Le célèbre artiste, pionnier du coupé-décalé et entrepreneur reconnu, a été incarcéré au pôle pénitentiaire d’Abidjan. Un mandat de dépôt lui a été décerné ce jeudi 17 juillet 2025, après qu’il a été impliqué dans un accident ayant coûté la vie à une jeune femme. L’affaire, suivie de très près par l’opinion publique, soulève des questions sur la responsabilité des personnalités publiques dans les drames routiers.
Les faits remontent au 2 juillet 2025. En plein centre-ville d’Abidjan, Molare conduisait un Vanderhall, un véhicule à trois roues de loisir. Ce type de véhicule est souvent utilisé pour des balades ou des sorties récréatives. Soudain, une caméra de vidéosurveillance a filmé la scène. En effet, le véhicule a fait un tête-à-queue avant de percuter violemment une jeune femme.
Transportée à l’hôpital dans un état critique, la victime a succombé à ses blessures dès le lendemain. De son côté, Molare, également blessé, a été hospitalisé avec le bras en écharpe. Il a déclaré sur les réseaux sociaux qu’une défaillance mécanique aurait provoqué la perte de contrôle du véhicule.
Accident mortel de Molare : l’icône musicale face à la justice
Très rapidement, la famille de la victime a déposé plainte. Malgré les excuses publiques formulées par l’entourage du chanteur, la justice ivoirienne a ouvert une enquête. Ce jeudi 17 juillet, Molare a été officiellement placé en détention préventive. Une vidéo partagée sur les réseaux sociaux le montre, visiblement affaibli, arrivant sous escorte à la maison d’arrêt d’Abidjan. Les autorités judiciaires ont confirmé qu’il y restera dans l’attente de son procès.
L’accident mortel de Molare marque un tournant dans la carrière de l’artiste. Malgré ses distinctions, dont celle de chevalier de l’ordre national du Mérite ivoirien, la justice reste ferme. En effet, elle rappelle que nul n’est au-dessus des lois. Par ailleurs, ce drame relance le débat sur les comportements à risque sur la route.
Même les figures publiques ne sont pas épargnées par ce constat.