Le décès de Bibata attriste profondément le monde culturel burkinabè. L’actrice Sanata Traoré, connue sous ce rôle culte, s’est éteinte le lundi 8 septembre 2025 à Ouagadougou. Elle incarnait la femme du chef du village de Kikideni dans la série « 3 femmes, un village ». Ce rôle marquant l’avait rendue célèbre et appréciée des téléspectateurs à travers le pays.
Depuis plus de deux ans, elle luttait contre une longue maladie. Grâce à une collecte de fonds initiée par l’influenceuse Milie Marta, elle avait reçu le soutien de nombreux citoyens. Toutefois, malgré ces élans de solidarité, l’artiste n’a pas pu vaincre la maladie.
Une perte douloureuse pour la culture burkinabè
Le décès de Bibata laisse un vide immense dans le cinéma burkinabè. Sa disparition rappelle la fragilité de la vie des artistes, souvent confrontés à des difficultés matérielles et sanitaires. Sanata Traoré a contribué à bâtir un pan important de la culture populaire nationale.
Sa carrière, bien que concentrée autour d’un rôle majeur, a eu un impact durable sur plusieurs générations de téléspectateurs. Les hommages affluent, témoignant de l’attachement que le public portait à son personnage et à sa personnalité authentique.
Décès de Bibata : une artiste soutenue par la solidarité citoyenne
Le décès de Bibata met également en lumière l’importance de la solidarité autour des artistes en difficulté. Ces derniers mois, l’influenceuse Milie Marta avait lancé une collecte afin de venir en aide à Sanata Traoré. De nombreux Burkinabè avaient répondu à cet appel, permettant de financer une partie de ses soins médicaux. Cette initiative illustre une fois de plus la force de l’engagement citoyen dans la préservation du patrimoine culturel.
Cependant, la disparition de l’actrice pose aussi la question du soutien institutionnel durable aux artistes. La nécessité d’un accompagnement plus structuré se fait de plus en plus pressante afin d’éviter que de tels drames ne se reproduisent.