La FILO 2025 s’est refermée à Ouagadougou lors d’une cérémonie présidée par le Ministre des Sports, de la Jeunesse et de l’Emploi, Roland SOMDA, représentant le Président du Faso, ce qui a offert une portée institutionnelle forte à l’événement, alors que les acteurs du livre ont salué une organisation réussie. Pour la première fois, la Bibliothèque nationale du Burkina a accueilli l’essentiel des activités, ce qui a permis une meilleure proximité avec les usagers, tout en rappelant l’importance croissante des espaces publics dédiés à la lecture dans le pays. Comme lors de certaines éditions précédentes, la foire a offert un programme riche, qui a réuni des expositions, des colloques scientifiques, des cafés littéraires, des dédicaces et plusieurs échanges autour des enjeux du livre africain.
FILO 2025 : des distinctions littéraires qui valorisent les auteurs africains
La FILO 2025 a distingué dix grands lauréats, confirmant son rôle de vitrine pour les talents littéraires du continent, tandis que le Grand Prix de l’AES est revenu à Jean Sylvanus OUALI pour son ouvrage « Quand passeront nos douleurs ». Cette consécration, qui rappelle d’autres grands prix remis lors d’éditions antérieures, montre l’engagement constant du salon pour encourager une production littéraire ancrée dans les réalités africaines et ouverte sur le monde. De plus, le Directeur général de la Culture et des Arts, Moctar SANFO, a remercié tous les participants au nom du Comité national d’organisation, tout en exprimant l’espoir de voir un jour une Bibliothèque nationale ultramoderne émerger, ce qui renforcerait durablement la chaîne du livre au Burkina Faso.
La FILO 2025 s’est conclue par un message fort du Président du Faso, transmis par son représentant, qui a exprimé son vœu de voir émerger une jeunesse passionnée par la lecture, parce que cette passion nourrit l’esprit critique et la créativité. Ce souhait fait écho à d’autres appels déjà formulés lors d’événements similaires, où l’importance de la lecture dans la construction d’une citoyenneté éclairée avait été soulignée avec insistance. Le Chef de l’État s’est également engagé à multiplier les clubs de lecture et à dynamiser les bibliothèques vivantes, afin d’encourager les jeunes Burkinabè à s’ouvrir davantage au savoir.
