L’écriture etant un moyen d’expression est un phénomène relativement récent au Burkina Faso. La parole est un autre moyen d’expression bien plus populaire que l’écriture, elle date de la nuit des temps. C’est par les gestes et la parole bien avant l’écriture que les hommes ont commencé à communiquer( la litterature orale).
La littérature orale dont le principal moyen d’expression est la parole. Il peut être accompagne d’attitudes corporelles diverses. Cependant, elle s’est avérée être le vecteur primordiale des civilisations africaines et donc celle du Burkina. Ainsi nous comprenons son importance pour les peuple burkinabè à travers son caractère collectif et communautaire . Etant un bien d’expression populaire, la littérature orale sied bien à toutes les sociétés dites de civilisation. C’est le domaine privilégié de « tous ceux qui ne savent ni lire ni écrire, mais qui savent raconter ».
De ce fait, c’est une littérature à la portée de l’ensemble des membres de la société, même si pour certains genres oraux. Il faut observer quelques règles et avoir un minimum d’aptitudes pour la théâtralisation . C’est aussi un atout de cette littérature que d’être facile d’accès à beaucoup de gens ; cela nous rassure sur son contenu sociologique qui n’est que le cumul d’une multitude d’expériences d’idées venant de diverses personnes.
C’est pourquoi la littérature orale renferme une documentation séculaire, et se dresse en immense grenier de connaissance sur les sociétés africaines. Elle fournie des information très précieuses aux chercheurs dans leurs différents domaines comme l’histoire bien d’autres . Elles s’adapte à son époque et vit avec son temps à travers les séances de contes où chacun est libre de prendre la parole. Cependant les voix s’ élèvent encore différemment quand il s’agit de définir la nature même de la littérature orale. Les ecrivaints africains qui ont voulu se tourner vers la littérature orale ne sont donc partis de rien
SAVADOGO Farida: ESC_21-002127