L’EXCISION EN AFRIQUE

Dans les années 80, les communautés percevaient l’excision en Afrique comme une tradition.
On estime qu’environ deux millions de filles subissent une excision, et la plupart d’entre elles vivent en Afrique de l’Ouest.
L’évolution du monde dans les années 2000, condamne progressivement cette pratique, la transformant peu a peu en une abomination sanctionnée par la lois. En effet, nombreuses sont ces filles qui souffrent de cette pratique car tout acte a ses conséquences. Cette pratique effroyablement douloureuse laisse des séquelles physiques et psychiques à vie. Nous pouvons citer quelques conséquences: des infections; de la rétention urinaire; de fortes douleurs; des chocs; des saignements; hémorragies et parfois même la mort.
Cette pratique traumatisante constitue une violation des droits humains. Quelque soit le type d’excision, qu’elle ait lieu à l’hôpital ou dans des conditions d’hygiènes précaires. Par ailleurs, dans la plupart des pays, l’excision est aujourd’hui interdite.

L’action de l’Unicef contre l’excision en Afrique

La lutte contre l’excision doit s’intensifier partout en Afrique. Nous pouvons prendre l’exemple de L’UNICEF qui se mobilise dans plus de vingt pays, en vue de l’abandon de l’excision.
L’UNICEF apporte son appui aux gouvernements lors de l’élaboration de projets de lois.

Ensuite, elle aide à planifier des mesures coordonnées pour que les communautés puissent se prononcer publiquement contre l’excision en Afrique. Dans cette optique, informons, sensibilisons et associons de manière ciblé les parents et personnels enseignant, les professionnels de la santé ainsi que les chefs de villages et les leaders religieux. Par conséquent, Il serait judicieux que nous y participions tous.
En somme, nous devons retenir qu’en protégeant nos sœurs et filles, nous contribuons à leurs épanouissement et de leur permettre de grandir dans le bien être, la quiétude. Ainsi, renoncer a l’excision n’est pas renoncer à la culture. Chaque enfant a droit son intégrité physique.

L'EXCISION EN AFRIQUE

NON A LEXCISION DE LA FEMME EN AFRIQUE

OUEDRAOGO SOLANGE ESC-21-002223