La parenté à plaisanterie est une pratique culturelle unique et intéressante. Elle consiste en des échanges de blagues et de taquineries. Entre personnes qui, se considèrent comme des parents; même si elles ne le sont pas biologiquement. Cela renforce les liens sociaux et crée une atmosphère de convivialité. Cette pratique est très appréciée par les Burkinabè et fait partie intégrante de la culture.
Avec une multitudes d’ethnies, le Burkina Faso est un pays où une difficulté (génocide …) n’a pas encore été rencontrée. Beaucoup de problèmes ethniques ont été évités grâce à la parenté à plaisanterie. En effet, la parenté à plaisanterie est une pratique typiquement d’Afrique de l’Ouest. Elle autorise; voire même oblige; des membres d’une même famille (tels que les cousins éloignés), certains noms de famille (OUEDRAOGO contre ZERBO), de certaines ethnies (MOSSI contre SAMO; BISSA contre GOUROUNSI) ou des habitants de telle région, territoire et province (YAKO contre NANORO) à se moquer, s’insulter et ce, sans conséquences.
Les dialogues moqueurs qui découlent de ces relations font appel à des caractères spécifiques. Caractères souvent liés aux habitudes alimentaires ou au mode de vie. Par exemple, les BISSAS se moqueront des GOUROUNSI sur leur prétendue dépendance à la viande de chien. Ceux-ci retorqueront en disant que les BISSAS sont de grands consommateurs d’arachide. Bien qu’étant souvent mal pris par certains individus; les rires, les insultes et les moqueries découlant de la parenté à plaisanterie occupe une place prépondérante dans la quiétude d’un pays en proie à des attaques terroristes comme le BURKINA FASO. Les autorités de la Nation gagneraient donc à promouvoir la parenté à plaisanterie. En plus elle peut devenir un facteur non négligeable; pour éradiquer le mal auquel le pays se confronte il y’aura bientôt une décennie.
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