Le Conseil Supérieur de la Communication (CSC) du Burkina Faso a récemment pris une décision importante. En effet, il a interdit la diffusion du clip « Zaaka », réalisé par l’artiste burkinabè Kosa Pic. Ce clip, largement partagé sur Facebook et YouTube, a été jugé contraire aux bonnes mœurs. Dans un communiqué publié le 20 septembre 2024, le CSC a informé le public et les médias de sa décision. Cette mesure vise à protéger la société burkinabè, en particulier le jeune public, contre les contenus jugés inappropriés.
Un contenu jugé inapproprié
Le Le Conseil Supérieur de la Communication a indiqué que le clip « Zaaka » met en scène des jeunes filles en tenues extravagantes. Ces images sont jugées érotiques, voire pornographiques. De plus, elles sont accompagnées de paroles vulgaires et indécentes. Le Conseil considère que ce contenu porte gravement atteinte à la dignité de la femme. En effet, les scènes présentent une image dégradante des femmes et sont inappropriées pour le jeune public. Le CSC estime qu’un tel contenu pourrait avoir un impact négatif sur la société. Ainsi, la diffusion de cette vidéo est considérée comme contraire aux valeurs morales du Burkina Faso.
Absence de Kosa Pic à sa convocation
Pour faire la lumière sur cette affaire, Kosa Pic a été convoqué par le CSC le 20 septembre 2024. Cependant, l’artiste ne s’est pas présenté. Après examen de la situation, le collège des conseillers du CSC a estimé que le clip en question viole les bonnes mœurs. Le Conseil a ainsi décidé de prendre des mesures fortes pour interdire la diffusion de cette vidéo sur les médias et les réseaux sociaux. Le CSC rappelle également que la diffusion d’un tel contenu est illégale. Cette décision vise à protéger la population, en particulier les jeunes, contre des messages jugés nuisibles.
Des sanctions prévues pour les contrevenants
En interdisant la diffusion du clip « Zaaka », le Le Conseil Supérieur de la Communication envoie un message clair. Toute personne ou plateforme qui continuera à diffuser cette vidéo s’expose à des sanctions prévues par la loi. Le CSC appelle ainsi à la vigilance et à la responsabilité de tous les acteurs des médias. En effet, les médias audiovisuels et les plateformes en ligne sont invités à respecter cette décision. Le Conseil encourage également le public à dénoncer toute diffusion illégale de ce clip. Cette interdiction est un pas vers la protection des valeurs culturelles et morales du Burkina Faso.