Basit un enfant, n’a été inscrit à l’école par son père adoptif . Non, je ne pouvais en croire mes oreilles je n’irai pas à l’école ! Passer toute ma vie au village où je ferai les petits travaux ! Pendant ce temps, mes amis auront donc des cahiers que j’ai vu dans la boutique d’à côté. Ainsi, Ils sauront lire et écrire comme les Blancs, adopteront-ils des manières des Blancs avant moi? Ce pendant ,comment puis- je persuader mon père adoptif de m’envoyer à l’école sans le décevoir ? Maintenant chaque nuit je tournai en vain dans ma chambre, mais le sommeil refusa de me prendre, je restai toujours assis sur ma natte à me gratter tout en pensant à mon avenir hypothéqué. Tout désespérer je suppliais les dieux de me venir en aide, de penser à l’inespoir d’un enfant.
Le jour de la rentrée arriva. Je vis tous les enfants du quartier porta à leur dos des jolis sacs, habillés de leurs plus beaux complets : une culotte kaki, un sous-vêtement bleu, blanc, jaune ou rouge, de laine ou de pagnes multicolores. Ils formaient une nouvelle classe sociale dont je ne faisais pas partie. A 7h00 je vis un petit groupe se préparer activement. Les élèves vinrent chez nous pour chercher Imade comme conclu à la veille entre eux peut-être, me dirent au revoir et partirent. Cependant, je me tins debout sur la route ou je les suivis des yeux pour les voir disparaitre à un tournant.
L’INESPOIR D’UN ENFANT
Puis soudain, j’eus une envie de les suivre cependant, je me retins car je savais qu’aucun ne pouvait m’accepter dans cette nouvelle caste. Par conséquent, je devins tout gris de rage. Ainsi donc je m’assis sur un caillou, pleurant, sanglotant jusqu’au moment où une voix m’appela à la cuisine pour les corvées.
Cependant, vers 17h00 je me plaçai au même endroit pour les voir rentrer. Beaucoup d’enfants se joignirent à moi et nous restâmes là muets en attendant le retour triomphant des écoliers. Ceux-ci ne tardèrent pas. Nous les aperçûmes gais, hochant la tête à l’horizon. Un instant nous crûmes entendre des cris ou des pleurs. Non, ce n’était pas cela, c’était une chanson d’école. Je sentis mon cœur se serrer et je voulais fuir de honte. Par conséquent, je refusai de manger ce jour- là. J’allai dormir très tôt, faisant semblant d’être malade. L’inespoir d’un enfant parcouru tout le village
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