Le Burkina Faso s’apprête à réorganiser son industrie cinématographique et audiovisuelle grâce à l’adoption d’un nouveau projet de loi. Ce texte, approuvé par le Conseil des ministres, vise à combler les lacunes de la législation en vigueur et à adapter le secteur aux défis contemporains. Le ministre de la Communication, Jean Emmanuel Ouedraogo, a souligné l’importance de cette Réorganisation du cinéma pour l’avenir de l’industrie culturelle du pays.
Une réforme pour moderniser le secteur cinématographique
Le nouveau projet de loi marque un tournant pour le cinéma burkinabè en passant d’une loi d’orientation à une loi d’organisation. Cette réforme prévoit des mesures visant à protéger le patrimoine cinématographique, à mieux encadrer les salles de diffusion et à réguler les nouvelles formes d’exploitation numérique. Le texte met également l’accent sur la création de mécanismes de financement adaptés, essentiels pour soutenir le développement du secteur.
Réorganisation du cinéma Un soutien accru aux professionnels
L’une des innovations majeures de cette loi est la clarification des conditions d’exercice des métiers du cinéma et de l’audiovisuel. Désormais, les acteurs privés et publics verront leurs rôles mieux définis, tandis que des sanctions administratives et pénales garantiront le respect des nouvelles dispositions. Cette initiative, selon le ministre Ouedraogo, a pour objectif de rendre le secteur du cinéma plus dynamique et créateur d’emplois pour les Burkinabè.
Encourager l’innovation et préserver le patrimoine culturel
La réorganisation de l’industrie cinématographique burkinabè s’inscrit dans une démarche de protection des œuvres locales. En plus de la mise en place de mesures de sauvegarde et de conservation, cette réforme encourage également l’innovation dans le domaine de l’image animée. Le cinéma, considéré comme un levier d’éducation et de sensibilisation, est appelé à jouer un rôle central dans la transmission des valeurs du Burkina Faso.